Je suis née en Azerbaïdjan, où j’ai vécu jusqu’à mes 14 ans. J’ai grandi aux côtés de ma grand-mère maternelle, une guérisseuse très respectée dans son village. Très tôt, j’ai été plongée dans un univers d’écoute, de soins et d’accompagnement,  un monde qui m’attirait comme un aimant.

D’une grande hypersensibilité, je ressentais intensément les émotions des autres, leurs douleurs, leurs silences… Pour me protéger de ce trop-plein, je trouvais souvent refuge auprès des animaux. Avec le temps, j’ai cherché à comprendre ce que je vivais : j’ai mené de nombreuses recherches sur mon héritage, sur cette sensibilité si particulière qui me traversait.

C’est ainsi que j’ai commencé à pratiquer le magnétisme auprès de mes proches. Les résultats m’ont fascinée. Curieuse et en quête de sens, j’ai moi-même consulté plusieurs magnétiseurs ; certains m’ont beaucoup aidée à accepter cette facette de moi.

Malgré tout, j’ai choisi des études de droit , peut-être par besoin de sécurité ou pour suivre une voie plus conventionnelle. Mais je ne m’y suis jamais vraiment sentie à ma place. Le point de rupture est survenu lorsqu’une maladie auto-immune, la thyroïdite de Hashimoto, m’a contrainte à quitter le monde de l’entreprise.

Après une longue période d’introspection, j’ai pris la décision de faire du magnétisme mon métier. Pour enrichir ma pratique, j’ai choisi de me former à la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) et suis aujourd’hui praticienne certifiée.

Ces deux approches me semblent profondément complémentaires. Je les ai d’abord expérimentées sur moi-même avant de les proposer aux autres. Aujourd’hui, je me sens enfin alignée avec ce que je fais. Mon métier m’enseigne chaque jour, et surtout, il me ressemble.